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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 16:38

-         «  Henriette ? Hennnnnnnnnrietteeeeeee »

-         «  Arrête de gueuler bon sang, qu’est ce que tu veux ? »

-         «  Heuu, rien, je voulais juste savoir si tu étais encore là. »

-         «  Et où veux tu que je sois ?

-          «  Je sais pas, je me demandais juste…. Ça fais si longtemps que tu me parle plus, je croyais que tu étais partie »

-         - « C’est toi qui m’a fichu en sommeil dit donc, alors viens pas chouiner maintenant.  Qu’est ce que tu as ? Tu t’es fais jeter ? T’as encore des problèmes ? « 

-         - «  Non ça va, je voulais juste vérifier que tu étais là c’est tout »

-         «  Mouais des fois que je fasse ma vie sans toi, que je devienne autonome bref que je t’abandonne a ton propre sort …Tu ne pourrais pas me lâcher là, me foutre la paix… Ca me ferais des vacances »

-         «  Ben je te fous la paix, je t’appelle plus ! »

-         «  Non tu me fous pas la paix espèce d’égoïste, tu m’appelle pas mais tu me libère pas non plus. Tu me garde, là, dans un petit coin de ta tête, bien cachée, des fois que t’es besoin un jour…Et toi pendant ce temps tu t’éclate, tu fais ta vie, tranquille, peinarde… »

-         « T’es pas contente que je sois heureuse ? « 

-         «  Je te dis pas ça, je te dis que tu fais ta vie mais que moi je suis condamnée à rester là, en attente…on dirait un fantôme qui erre sans but. Tu pourrais me lâcher, t’as plus besoin de moi, je vois bien alors au moins laisse moi aller de mon côté »

-         «  Mais non enfin, comment je fais si j’ai besoin de toi, où si ça va pas ? Tu dois rester là, qui va me protéger où mordre, où combattre ? Qui va me cacher ? Tu. »

-         «  Tais toi donc chouinette, tu n’a pas fais appel a moi depuis un an, il serait tant que tu te rendes compte que tu n’as plus besoin de moi, grandit un peu, il y a longtemps que je ne n’existe plus que dans tes souvenirs, tu te raccroche a moi comme à une bouée pour ne pas te noyer. Regarde bécasse, en fait tu as pied ! »

-         «  Je peux pas…. « 

-         « Fais chier ! Tu comprends ça ? Je veux ma retraite, je veux que tu me fiche la paix ! « 

-         « Je peux pas… »

-         -«  Commence pas à pleurer hein…ça marche pas avec moi tu le sais bien…Mais regarde ce que tu es devenu…pffff une fille ! Je ne peux plus rien pour toi, quoi que je fasse maintenant c’est trop tard… Je peux te déterrer les Docs, mais tu resteras une fille…Tu es définitivement perdue pour moi… « 

-         - «  Mais non enfin, je suis toujours moi,…enfin je crois… »

-         «  T’es blonde ou quoi ?  T’as tellement ouvert la porte aux émotions qu’elles arrivent à m’envahir aussi, bientôt j’arriverais plus du tout à les contenir…Oui tu es toi, mais on dirait qu’un truc dégoulinant de guimauve, de rose, de paillette squatte mon donjon… « 

-         «  Bon je reconnais que je me suis un peu laissez aller ces derniers temps mais… »

-         «  un peu ? Tu balance du « je t’aime «  à tout va, tu fais les soldes, tu pleure quand tu te fais mal…. T’es une fille je te dis ! « 

-         «  Mais je voulais pas moi ! Je n’ai pas fais exprès !... »

-         «  Mais si c’est ça que tu voulais, mais tu le savais pas avant de l’avoir c’est tout ! Ce n’est pas ta faute, c’est la faute de ton gros. »

-         «  Traite pas mon ours de gros conasse ! »

-         «  Tu vois..c’est ce que je te disais : on ne s’engueulait jamais pour un mec avant, celui là par contre j’ai le droit de rien dire…Faut que tu l’accepte, il n’y a plus rien entre toi et moi….Juste des souvenirs !

-         «  tu crois ? On fait quoi alors ? « 

-         «  Toi tu fais rien comme d’hab…moi je me casse ! »

-         «  définitivement ? pour toujours ? »

-         «  Oui….et je ne reviendrais pas…Si c’était le cas, cela te détruirait…. Aie confiance..Je sais que ça ira.

-         « Dit Henriette, toi et moi c’était bien non toutes ces années ? T’as des regrets ?

-         « Aucuns…Si un seul.. ; je n’aurais pas du rester si longtemps…Bon vent Chouinette, je taille ma propre route, et souviens toi… tu n’as besoin que de toi-même…. »

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 06:00
Vide de sens et vidé de sens
Sans éveil des sens
Sans l'essence des sens
Sans essentiel
Essentielle dans ses sens.

Rencontre d'importance
A l'encontre d'une autre
Autre, qu'importe
Mes sens s'emporte.

Réveil des sens
Non-sens décent

Capiteuse effusion
D'effluve explosion.
Essence d'émotion
essentiellement intense.

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 06:00
Comme tous les matins il la croisa devant les boites aux lettres...
18 mois qu'ils étaient voisins et il ne connaissait toujours pas son prénom. Juste une initiale devant le nom inscrit sur la boite. Plusieurs fois il avait essayé d'imaginer ce que voulait dire ce S. Sylvie ? Sophie ? Sandrine ?
Il aimait sentir son parfum léger et fruitée quand il la croisait dans l'escalier, il aurait voulu l'aborder, lui parler, mais elle ne le regardait jamais.
Elle marchait toujours la tête baissé, se déplaçait lentement, d'un pas peu assuré..
Elle répondait par un murmure a peine audible a son bonjour, sans lever les yeux, prenait son courrier et remontait vers son étage...

Il avait commencé par remarquer son pas presque chancelant, sa difficulté parfois a soulever son bras pour atteindre sa boite au lettre. En y regardant de plus près, il remarqua même l'ombre sous son oeil..bien trop noire, bien trop étendu pour être un mauvais maquillage.
Il devint attentif aux bruits de l'immeuble, situa plus précisément la provenance du fracas d'une assiette qui se brise, collant l'oreille a la porte pour mieux entendre les éclats d'une voix, il lui sembla même que le bruit de pleurs étouffés lui parvenait a travers les cloisons.

Il observait plus attentivement son visage blafard a travers ses cheveux, il devint attentif a tout...aux signes, aux bleus, aux traces sur le cou...
Quel idiot ! Comment avait il la croiser 18 mois, tous les matins sans jamais rien remarquer ? Comment avait il pu juste penser qu'elle était timide ?

Puis la pensée viens, celle du héros, celle du chevalier....Il s'arrangerait pour croiser son mari ce soir, quand il entendrait son pas dans l'escalier, comme tous les soirs, a heure fixes.. Il ne le saluerais pas, il le fixerait, droit dans les yeux, pour qu'il comprenne qu'il savait, qu'il n'était pas d'accord...
Il allait la sauver, il avait vu pleins de reportages sur TF1, il savait bien qu'elle ne dirait rien, qu'elle n'appellerait jamais la police...
Alors il allait la sauver discrètement, il appuierait son regard désapprobateur sur cet homme méchant, et si ça ne suffisait pas, il appellerait la police la prochaine fois, anonymement...
Il prévoyait déjà de l'encourager a porter plainte, comment il la soutiendrait, les mots qu'il prononcerait pour l'aider a prendre sa décision. Il lui offrirait sa chambre d'ami pour la mettre a l'abri. Oui, il allait la sauver.

Il prépara son cabas près de la porte, pour sortir au moment ou le mari passerait sur le palier, il mis son manteaux en cuir, celui du dimanche, celui qui lui faisais les épaules plus larges...Il voulait l'impressionner. Et il attendit derrière la porte.



A 18h30 il entendit le pas lourd et traînant qui grimpait les marches. Clefs en mains, cabas en bandoulière, il surgit derrière sa porte pour se retrouver face a l'époux déméritant . Il ne l'avait jamais vu. C'était donc lui, ce salaud, ce bourreau ?
Il fit sembalnt d'avoir oublié son porte monnaie, entra rapidement dans son appartement, et décida que désormais, il n'irait chercher son courrier qu'après 12h.
Il ne fallait pas se mêler de la vie des autres finalement, ça apportait que des problêmes.
La lacheté avec gagné.

L'agent de Police M. lui, continua comme tous les jours a rentrer chez lui, passer sa porte et torturer sa femme.
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 06:00
L'amour c'est pas toujours
C'est juste un doigt d'humour
Ça ne rime pas avec beauté
Mais plutôt avec spontanéité

Nulles raisons d'applaudir
Quand je me laisse envahir
Ce n'es pas une reconnaissance
J'appelle ça une renaissance

L'amour c'est pas "je t'aime"
Mais quand la douleur devient Haine
Ce n'est pas tes coups de reins
L'amour, c'est juste _un billet de train.


                     A Toi.....
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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 06:00
Ils m'obsédaient...

Je voulais savoir, voir, lire
Dans le reflets de ces yeux
Je ne pouvais rester dans le noir
Sans le reflets de ses yeux

Je ne pensais plus qu'a connaître
La couleur de ces yeux
De son âme la fenêtre
La teinte de ses yeux.

Je finissais par rêver, ne faisais qu'imaginer
Je refusais de perdre, dans un reflets que j'ignorais
Je finis par y lire, les mots que j'attendais
J'ai enfin pu poser une couleur sur ses reflets...

Ces yeux...
Ses yeux...

Curiosité assouvie, obsession innocente
Regards adoucis, émotion latente

Ses Yeux ais croisé......je ne m'étais pas trompé !
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 06:00
Partir

Dans la gaité, dans l'angoisse, dans l'envie
Dans la joie, avec joie
Chercher au loin, les visages amis
Provoquer la chance, provoquer les émois

Revenir

Dans les larmes, dans la peine, dans le manque
Dans la tristesse, avec tristesse
Chercher plus loin, un autre destin
Provoquer l'instinct

Partir

Rencontrer, apprécier, découvrir
Dans la joie, pour la peine
Chercher la tristesse de se manquer
Provoquer la douceur de se retrouver

Revenir

Dans les promesses, dans la tendresse
Dans la peine, pour la joie
Chercher les mots, qui otent les maux
Provoquer l'amitié, la savourer.


Paris 11/10/2009....
Dimanche
Un train
Des larmes
Des sourires
Vos yeux.
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 06:00
Dimanche, jour du Saigneur....

Derrière les fleurs,
L'horreur
Derrière l'amour
Encore un jour

Dimanche jour sans école

Derrière le sourire
L'enfant martyre
Derrière ses légo
L'enfant d'un bourreau

Dimanche jour de détente

Derrière la maman
La victime de l'amant
Derrière le silence
Pleure dans l'indifférence

Dimanche jour de ses 20 ans

Derrière son gâteau
L'énorme couteau
Derrière le chocolat
Un café et les égorgea

Dimanche jour de vengeance

Derrière le procès
Le passé libéré
L'acre goût du verdict
De l'enfant vindicte

Dimanche....jour de naissance.
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 06:00
Parce que encore une fois tu as oublié,
Mon anniversaire, notre premier baiser
Parce que encore une fois tu n'as pas compris
Mes reproches dans les yeux, mon regard insoumis

Parce que encore une fois tu as confondu
Discussion avec sous entendus
Parce que encore une fois tu as rigolé
Devant un film qui me fait pleurer

Parce que j'aime les borsalinos
Et toi, les blagues de totos
Parce que je mange un filet de poisson
Quand tu t'envoie une entrecôte vigneron

Parce ce que j'aime la douceur de la nuit
Quand tu lui reproche son ennui
Parce que je fuis l'animation du jour
Quand tu la cherche encore et toujours

Parce que Nous nous sommes croisé
A l'heure de nous éviter
Parce que nous nous sommes leurré
A croire que cela pouvait exister

Parce que Nous nous mentons
A forces d'explications
Parce que Nous nous aimons
Il est temps que nous rompions.
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:00
L'oeil aiguisée
L'oreille affutée
Sans bruit guetter
Tes pas résonner....

Le silence

Dans les pièces observer
N'oser espérer
Enfin respirer
La lumière, allumer

Le silence

D'une geste je libère ma chevelure
De plaisir, dans l'entrée jette mes chaussures
Gainsbourg murmure dans la nuit
Profite de ma solitude sans ennui

Le silence

Sous l'eau bouillonnante me laisse glisser
Comme une enfant, abuser
Profiter, exagérer, laisser aller
Me coucher seule, adorer....

Le silence

Tu me fatigue de ta présence
Je m'apaise dans tes absences....
A mes pensées en errances
La solitude est ma jouissance....






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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 06:00

Surtout ne pas le croiser...
Si je l'évite, si je ne croise pas son regard, si je ne vois pas ses yeux, si je ne sens pas sa peau...Si et seulement si....alors peut être je garderais raison.
Un coup d'oeil rapide a la pendule, retour a la réalitée. Comme un automate,filer sous la douche. Laisser ses affaires pliées sur la table du salon...
Le jet brûlant et la pression de l'eau,  se détendre  peu à peu...Rester là, immobile, sans réflexion.

Le vrombissement du moteur dans l'allée, ses pas si familiers dans l'entrée, et mon coeur repart de plus belle. 
Me concentrer sur mon shampoing...frictionner mon cuir chevelu a m'en arracher les cheveux, transférer ma douleur sur mon crane...
N'y pense pas..n'écoute pas... allez, frotte, dans 5 minutes ce sera fini....

Au moment même ou je pensais pouvoir sortir de ma cachette, son pas dans l'escalier.

Merde, son rasoir...

Augmenter le débit de l'eau, siffloter d'un air joyeux, prier qu'il trouve son rasoir très vite.
Sentir un courant d'air sur les reins quand le rideau de douche s'est entrouvert, ne pas réagir, ne rien montrer.
Si seulement tu n'étais pas marié, si seulement tu n'avais pas menti, si seulement tu avais dit la vérité, si seulement tu n'étais pas aussi lâche, si seulement je pouvais ne pas t'aimer....
Sentir tes mains dans mes cheveux qui massent légèrement ma nuque, frissonner sous tes caresses qui me savonne lentement, m'entendre murmurer "non" quand mon corps ondule en disant "oui".

Profiter de chaque geste, de chaque instant...t'abandonner mes chevilles, défaillir quand sur me seins tes mains se pressent....

Continue, arrête, pourquoi.....ne cède pas, ne te retourne pas, ne le regarde pas..ne cède surtout pas...
Murmurer ton prénom, tanguer dans tes bras, m'enflammer quand tes lèvres effleure mon cou, brûler quand tu te plaque contre mes reins, te chercher malgré moi de ma croupe, te trouver, t'inviter, t'exiger...

Arrête çà bon sang, coupe l'eau et sors de cette douche...fuis.

Me sentir complète, te sentir entier, encore plus me cambrer, encore plus demander, encore plus recevoir....

Mes hanches dans tes mains, l'empreinte des miennes sur la buée, ton souffle court, mon souffle haletant....

Ne cesse pas, pas encore...emmène moi......

L'explosion de nos sens, mes jambes chancelantes, tes doigts qui se resserrent sur moi, le goût salé de mes larmes.

Ne rien te montrer, surtout ne pas me retourner...qu'il s'en aille, vite qu'il s'en aille avant que je me jette a son cou encore une fois...
Te sentir hésiter, souffrir en silence de ne rien te montrer, savoir que tu as mal, avoir aussi mal, pleurer en silence, t'aimer en souffrance....
Articuler un "adieu" inaudible.

Ton pas dans l'escalier, la porte qui se referme, ta voiture qui s'éloigne, savoir que tu ne reviendras plus....
J'ai fais ce qu'il fallait, j'ai eu raison....ça passera...allez, je me reprends....non, pas la peine de me mentir, je sais bien que je L'aime.....

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Henriette Mauvaise-Foi
  • : mauvaise foi, railleries et raleries..... Voisine acariatre, ou philosophe de comptoir, Henriette Mauvaise-Foi a toujours quelque chose a dire, sur tout... Mais henriette est erotique a souhait, lorsqu'on sait prendre son temps !
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