30 juin 2009
Ben voilà, joint en main et bière au goulot, fallait bien que ça arrive. Je pars en vrille. Je suis bien obligée de reconnaître que je viens de me faire piéger comme une débutante. Ça m'apprendra a prétendre être plus forte que je ne le suis réellement ! bien couillonnée sur ce coup là la pintade déshumanisée...Et vlan, il s'est bien pété la gueule mon mur renforcé que j'avais érigé pierre après pierre pour me protéger.
Ce serait tellement simple de tout te reprocher et de t'accuser, mais même pas.; l'imbécile c'est moi. A force de jouer avec le feu, fallait bien que je me crame !
Ben voilà, c'est fait, je morfle grave.....
Je le savais bien pourtant que tout ça c'était pas pour moi, y a bien longtemps que je me suis habituée a séparer mon coeur du reste de mon corps. et merde, tu fais chier avec ta gentillesse, ta douceur et ta compréhension . t'avais qu'a être aussi con que les autres.; mais ça non, tu peux pas toi ! faut que tu sois gentil, que tu me respecte, et même que tu m'écoute.
Alors forcément, moi, je finis par ne plus me méfier, je laisse les choses avancer tranquillement.
Et vlan, les conséquences se font pas attendre.
Déjà, j'aurais dû capter que je déraillais quand tu t'es mis à habiter mes rêves érotiques alors que je t'y avais pas invité. C'est vrai quoi, mes rêves cochons ils avaient des scénarios avant, seulement ils se sont mis a avoir ton visage...
J'ai même pas le courage de te le dire, je me défonce pour l'écrire, en attendant, je fuis, tout string dehors...
Je m'acharne, je te maudit de m'avoir ouvert une brèche a l'intérieur.
Je veux redevenir comme avant, rend moi ma mauvaise foi et ma méchanceté, sors ses trucs bizarres que tu m'as collé dans la tête, extirpe de moi cette putain d'obsession de toi.
J'ai perdu le contrôle, je t'en veut pour ça. Tu m'a imprimé de l'intérieur, et en plus t'en ai fier. Tu croyais que j'allais tenir la route ? Faut pas déconner non plus, mes névroses valent bien les tiennes. Me casser a toute berzingue n'a pas suffit a me sauver. Mais la douleur me rappelle l'origine de mes peurs.
Toi qui est si humain parfois, finit le boulot, achève moi...on pique bien les chiens !
Je casse tout. Les filles comme moi faut juste les baisers, surtout pas s'y attacher. Je suis un fléau, un virus, l'anti-thèse de ce que l'on peut présenter a ses parents.
Quoi, dément pas...; je dit ce que je veux... et me détester, moi, ça me rassure.Ca me conforte dans l'idée que de toute façon tous ces trucs énamourés, c'est pour les autres.
Et si moi je veux être moche, si je veux être grosse et idiote...je fais ce que je veux.
Le plus con, c'est qu'a un court moment je me suis sentie jolie avec toi, je commençais même a m'aimer.
Mon personnage est trop ancré en moi, maintenant il est trop tard. La souffrance c'est pas pour moi. Je tire ma révérence...
Alors barre toi, me faire du mal aujourd'hui c'est pas cher payé pour tous le mal que je me fais toute seule. Provoquer ta haine, juste pour éviter que tu revienne, parce qu'il faut bien l'avouer, je suis incapable de te résister.
Me serrais bien tailler les veines, mais comme je suis seule, mon chien est capable de me bouffer...J'ai bien pensé a me pendre, mais j'ai pas de corde assez grande capable de supporter le poids de mon ego... Bah, je vais continuer a tuer les autres a coups de fautes d'orthographes, je vais m'enfler un pot de nutella pour flinguer mon régime, pi demain si on me demande pourquoi j'ai mal au coeur, je mentirais et accuserais le chocolat !
Emmène moi un seau.... mes sentiments, je les vomis, les tiens, m'ont fait pleurer.
Salaud, t'avais pas le droit de raviver mes émotions... Je croyais que je les avais enterrées profonds.
De toute façon, un coeur j'en ai pas..c'est bien connu...
Alors, le truc gluant qui m'encombre la poitrine et que tu viens de piétiner, c'est quoi ?