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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 06:00

Il se saoule, me saoule, me déboule
C'est un con, abscons, un démon
Il se plaint, reviens, me retiens
C'est insultant, dépravant, attirant

Suis je saoule, conne, dépravée ?
Suis je maso, sado, attirée ?

Il m'énerve, me stresse, m'interpelle
C'est un voyou, un salaud, mais si beau

Il est méchant, inculte, m'occulte

C'est un violent, dément...puissant.

 

Il est foudre, orange, tornade

C'est un virus, une maladie, un fléau

Il est obsédé, impuissant, si Sexy


Je suis instable, insatisfaite, frustrée, paumée, névrosée.......

 

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 06:00
Je n'ai jamais ce que je veux .
Je ne vaut pas ce que je veux, mais je refuse de vouloir ce que je vaut.
J'ai ce que je vaut, ou je vaut moins que ce que je veut.
Vouloir plus que ce que l'on vaut ?
Valoir moins que ce que l'on veut ?
Ou vouloir plus que ce que l'on veut pour ne pas avoir voulu moins que ce que l'on estime valoir ?
Vouloir et Valoir sont ils compatibles ?
Surestimation du soi ou mésestimation de ce que l'on a ?

Et si ne rien vouloir permettait d'obtenir plus ?
Alors rien ne valoir ne nous autorise pas a  avoir ?

Et voilà, j'ai mal a la tête maintenant !

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 06:00
Réflexion sur la tentation de la séparation
Séparation de la réflexion et de la tentation
Annihilation, déshinibition et dépersonnalisation sous cette action
Conception et création ?
Ou, conceptualisation de création ?
Possession de la reflexion sur mes dépressions, ou dépression à l'assimilation de ma réflexion ?
Stupéfaction faces aux émotions, contradictions dans mes émotions, agression de ma dépression, altération de ma création....
Cesser les inscriptions et passer à l'action.
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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 06:00
Je tourne et retourne dans ma tête.
Je tourne et retourne comme une boule multifacette.
Je sens tout mes sens en éveil
L'éveil de mes sens en émoi

Phrases qui tournent et retournent comme une litanie dans mon cerveau...qu'en faire, que dire, qu'écrire.
Je tourne et retourne les vers,
versatile dans les rimes,
Délirantes sur les contours
enivrantes dans leurs tours.
Je tourne, retourne, contourne tout autour
Mes lignes ne s'alignent pas.
Je danse autour des mots
Virevolte autour des sons
Mes phrases ne se construisent pas.
Ma plume trace dans le grain du papier, hiéroglyphes illisibles,
Automatisme des mots,
Réflexion hallucinante à la lecture de ces quelques lignes


Arreter d'écrire.....
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 06:00
Le son des tessons m'assomme.
M'assomme pour la somme des tessons qui sonnent.
Au fond des sons, unissons à façon et assommons.
Assumons sans façon le fond des tessons et le son du glas qui sonne.
Au tréfonds des sons, dansons et assommons nos malfaçons de tessons qui sonnent.
Unissons en somme, nos tessons qui sonnent et assommons à l'unisson nos façon de Samson.
Le son des tessons m'assomme.
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 06:00
Cerveau vidé
Tête éclaté
Yeux explosés
Joints roulés

Plus réfléchir

Sourire niais
Rires énervés
Mains libérés
Esprits déliés

Et m'estourbir

Toujours fumer
Re-joint roulé
Névrose lâchées
Haine oubliée

Laisser aller
Écrire saccadé
Tourbillonner
Sans picoler

Et m'abrutir

Re-joint fumé
Sentiments vrillés
Fantasme validés
Être déchaîné

S'écrouler
Se déssaper
Les yeux fermer
Se coucher

Et dormir .
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 06:00
A trop vouloir ta liberté, tu m'as imposé la mienne.
A chaque coup de poing posé, j'écrivais un poème.
En m'emmurant dans ta jalousie, tu t'enfermais dans la haine.
Par un enfant tu m'offrais des doux instants de naïveté.
Plus la porte était verrouillé, plus mon esprit s'évadait, à chaque verrous posés, mes propres carcans cédaient.
A ne plus me regarder, j'ai finis par exister, vivre mes propres rêves avancer et ne jamais plus reculer.
Aujourd'hui des coeurs pleins de haine mais dans le mien plus rien a perdre.
Une insulte et mon désir de redevenir mienne.
Ne plus être nous mais rester moi-même.
Écrire pour voyager au delà de tes limites.
Vivre par dessus tout autre chose que ta sacro sainte bite !
A me mépriser, a me méprendre, a n'y rien comprendre, a tout me prendre, a tout me rendre, et finalement une seule chose a apprendre...Entendre.
Plus qu'une renaissance, une reconnaissance, sans rimes, ni verbes ni sujets, justes ces lignes shootées.
Violences de tes influences néfastes pourtant nécessaires a mes digressions nocturnes.
Fuite devant l'inutilité d'une conversation stérile.
Terminaison d'un chapitre, fin d'une époque, écrire un autre tome.
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 06:00

Comme un fantôme je flotte ; je flotte au dessus de nous. Je ne

m'attache pas aux détails de cette chambre glauque, je survole le lit,

les chaises...Je ne vois que nous.

Je suis assise là, sur le bureau devant toi. Ni totalement habillée, ni

totalement dévêtue, juste un long chemisier blanc, retombant sur mes

cuisses, la tête penchée vers l'avant, les cheveux en bataille... En

attente ? De toi ? De quoi ? Pas vraiment là, pas totalement absente,

juste posée, exposée...
Je ne te regarde pas, ou ne te vois pas. A moins que je n'ose pas lever

les yeux vers toi...Par quoi suis-je intimidée ?

Tu t'avances, tu as l'air sûr de toi, ni hésitant, ni souriant, juste

droit et fier dans une démarche féline . A  quoi penses-tu ? Es-tu aussi

angoissé que moi ?
Tu parcours les quelques mètres qui nous séparent. Je sens tes yeux sur

moi, ils me brûlent.

Je relève mon visage, plante mes yeux dans les tiens et attends.
Un geste ? Un sourire ? Un clin d'oeil ? Un mouvement qui m'indiquerais

ce que tu veux ?
Aide moi !
Il faut que tu fasses le premier pas, je ne peux pas. Je suis tétanisée,

j'ai peur que tu recules si j'approche ma main pour caresser ton visage.
Tes yeux restent plantés dans les miens, tu ne dis pas un mot. Tu

scrutes mes moindres gestes, mes moindres frissons. Tu as déjà remarqué

ma lèvre supérieure tremblante, dans l'attente d'un baiser que tu te

retiens de lui donner.

Je nous observe, spectatrice impuissante de ce théâtre de marionnettes,

où la peur prend le pas sur le désir, où l'attente dirige les acteurs,

pour faire durer ce qui aura une finalité déjà écrite.

Tes yeux rivés aux miens, tu te glisses contre le bureau, dans l'espace

qui nous sépare d'à peine quelques centimètres. Te cales entre mes

cuisses juste entre ouvertes, naturellement, comme si cet espace t'était

destiné.

J'ai des papillons dans le ventre, tes yeux me pénètrent avec

insistance. Tu ne cherches pas une permission déjà obtenue.Tu ordonnes !
Et j'obéis...

Mes mains déboutonnent le premier bouton de ta chemise, puis l'autre,

plus sûres d'elles. Mes doigts glissent sur ta peau, tu ne réagis pas

mais je perçois les frissons qui te parcourent. Je prends mon temps, à

la fois victime et bourreau de mon impatience, mes doigts trainent

curieux sur ton ventre, légèrement , avides de ta peau, de ton odeur,

dégagent les pans de ta chemise pris dans ton jean. Ma respiration

accélère.....et ce baiser qui ne vient pas....

Enfin ce sont tes mains qui ouvrent mon chemisier, pour laisser

apparaître ma poitrine déjà dréssée vers toi. Les paumes de tes mains

sont chaudes, rassurantes... Elles deviennent pressantes, descendantes.
Je les sens appuyer sur mes reins, soulever mes fesses pour me

rapprocher de tes hanches.

Fébrilement je te libère de ce jean qui t'oppresse, pour te laisser

apparaître prometteur de félicité.
N'y tenant plus j'accomplis le geste que tu attendais et noues mes

jambes dans ton dos, t'attirant ainsi en moi.
Je me sens soudainement brûler, entière, complète.
Je devine plus que ne ressens tes mains sur mes hanches, entends ton

souffle, frissonne sous ta bouche dans mon cou.

Je vois mes mains dans tes cheveux, te retenant, ne voulant que tu

cesses. Je vois nos bassins s'agiter, d'abord lentement dans la même

danse sensuelle, puis leurs mouvements se font plus nerveux, plus

rapides, portés par nos rythmes frénétiques.
J'entends nos souffles, nos respirations saccadées, excitées par la vue

de nos propres ébats, spectatrice du film que nous jouons, fantôme

voyeur.....
Enfin nous cessons de bouger.

Je t'ai senti tressaillir, tu m'as sentie céder.
Nous restons là, vidés, apaisés par cette première fois, soudés l'un a

l'autre, sans mouvements.

Est-ce toi ou moi qui a osé le premier ? Nous nous embrassons...enfin .

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 06:00
Comment définir ce que je viens de vivre ? Ni rêve puisque sans sommeil, ni réalité puisque semi-rêvé, ni fantasme , ni envie ....
Étrange sensation que de lire ce matin mes errances sous influences.
Perturbante constatation que de ressentir ce mélange de jeux, de saphique attirance, de délires érotiques et de poétiques écrits.
Balbutiements écrits d'un cerveau engourdi, ou changement profond d'une écriture trop maîtrisée ?
A quel moment mon subconscient a t il écrit ? Ou se trouve la frontière entre l'inspiration enfumée et libération de mon âme ?
Ais-je réellement envie de nos deux corps mêlés ? Ou est ce de l'imaginer et ainsi l'écrire qui me plaît de par  l'image que j'en ai ?
Quand je nous ai imaginée nues et essouflées, étais-ce vraiment nous ? Des souvenirs passés sur lesquels nos visages se sont juxtaposés ?
De mes errances marocaines je ressors perplexes mais libérée. Ainsi d'autres voies méconnues s'ouvrent a moi, et les mots profondément enfouies dans ce cerveau endormi ressurgissent d'outre-tombe.

Ma main ne sera là que le guide de ma plume, transcrivant en libre cours mes pensées les plus natures.

Ainsi décision prise de faire l'expérience de l'écriture sous Bio-influence et d'en livrer ici le résultat.
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Présentation

  • : Le blog de Henriette Mauvaise-Foi
  • : mauvaise foi, railleries et raleries..... Voisine acariatre, ou philosophe de comptoir, Henriette Mauvaise-Foi a toujours quelque chose a dire, sur tout... Mais henriette est erotique a souhait, lorsqu'on sait prendre son temps !
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